Entre la critique de l'individualisme et l'éloge de la nature romantique : un peu de nuances

Je viens de passer en revue les critiques, qui balayaient pas mal de bonnes idées, mais je voulais ajouter quelque chose. Entre la critique de l'individualisme et l'éloge de la nature romantique : un peu de nuances !

En effet, c'est très romantique tout ce riad trip et cette exaltation de la nature. Le personnage est un peu un écrivain voyageur débordant d'énergie et de veut toujours vrai, il présente d'ailleurs sa quête comme une quête de vérité.
Par ailleurs, que certains le trouve tête à claque et on hâte de le voir mourir la bouche ouverte. Il est clairement consommateur d'expériences, et fait penser à ces touristes modernes qui se croient plus malin et plus aventuriers que les autres.
Pour autant, dans le film j'ai vu autre chose. J'ai vu un jeune homme en fuite qui pense échapper à ses démons au travers d'une aventure romantique. Il y fait des expériences, mais ne parvient jamais à trouver cette paix avec son passé. Il refuse d'écouter d'ailleurs les sages conseils prodigués par les personnes qu'il rencontre. J'ai trouvé la dernière partie entre la rencontre avec le grand père et son agonie magnifique. Il comprend deux choses, premièrement que seul on est pas grand chose malgré une volonté de fer et vulnérable sans personne face à la nature. Dans un second temps qu'il s'est trompé et qu'il ne pouvait trouver la paix et le bonheur seul. Lorsqu'il est avec le grand père, on comprend bien que le sage n'est pas le jeune intellectuel vadrouilleur, mais le papy qui a affronté le deuil et du affronter sa vie et que rien ne sert de voyager à travers le monde pour se retrouver.
Donc selon moi, le film n'est pas une éloge de la vie en solitaire sur la route où dans la nature, il en montre tout le charme tout en critiquant cette impasse individualiste.
Bref j'ai beaucoup aimé cette conclusion et dernier chapitre