Un film inspirant

Happiness is only real when shared.

J'en avais en réalité déjà entendu parler, et je souhaitais le regarder depuis pas mal de temps. J'avais déjà entendu parler de la vraie histoire du type et en la lisant, je le croyais fou (je le crois encore), mais mon regard sur lui à pas mal changé après ce visionnage. Il n'est pas plus bête que tous ceux qui parviennent à se conforter dans leur vie matérielle, faussement heureuse. J'ai lu et entendu beaucoup de témoignages parlant d'à quel point il était ennuyant, un film pour les hippies en manque d'attention, déraisonné, délusionnel ... Je ne suis pas d'accord. Je crois qu'il faut voir plus loin que ce que le film a pu nous montré. Alexander/Christopher ne cherche pas seulement à s'évader, à s'extirper d'une société de consommation qui l'étouffe, il cherche la définition du bonheur, d'un bonheur perdu, non illusoire. Il ne pense pas pouvoir le trouver dans la civilisation, il est persuadé qu'il peut le trouver seul (il est assez égocentrique et c'est cela qui causera sa perte).

J'ai honnêtement vraiment aimé ce film. Il est vrai qu'il est long, qu'il ne s'y passe pas grand chose. Mais, je l'ai trouvé étrangement rafraîchissant.

Je crois que personne n'a et ne pourra jamais trouver la véritable définition, le véritable sens du mot « bonheur », parce que c'est quelque chose de tellement abstrait que ça nous échappe. Mais, comme Christopher, je suis persuadée que le bonheur ne peut se trouver seul. C'est une affaire publique quand bien même on essaye de se persuader le contraire. Le bonheur se partage et se consomme avec autrui.

PS : la bande sonore est également exceptionnelle.