Nos vies, si chères
On se trompe beaucoup sur "Into the wild". On le prend souvent pour un beau film sur la nature, les grands espaces, le rejet du capitalisme. Ces ingrédients sont très présents, évidemment, et...
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le 22 nov. 2013
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Une magnifique incarnation en chair vraisemblable du Baba Connard, cet ultime rejeton démoniaque de la petite bourgeoisie. C'est un Baba minable, mais en plus suffisant et en encore moins politisé, et qui, sous les yeux médusés du spectateur, va foncer droit dans le mur du seum stupide lorsqu'il se rend compte que la société ne glorifiera pas sa sainte personne d'un salaire à 5000 dollars alors qu'il a quand même obtenu sa licence de psycho'.
Et toujours sous nos yeux médusés le voilà qui meurt en se vidant parce qu'il est trop con et hautain pour écouter les conseils de base du type "mange pas ça, ça donne la courante".
Quel courage en tout cas de créer un film entier sur la figure la plus antipathique du siècle en faisant qui plus est coller la forme au fond.
Créée
le 16 juil. 2018
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