La culpabilité, le sentiment de responsabilité, le remord associé au devoir de réparation : c’est la puissance de l’entremêlement des eaux troubles de la conscience humaine qu’aurait pu explorer avec bonheur Andrew Renzi s’il avait suivi ses intentions initiales, prometteuses.Mais la promesse se disloque au fur et à mesure que la grosse patte de Gere s’incruste non seulement dans le duo Fanning-James, mais sur tout le film pour se recentrer sur son propre personnage de junkie et sa dépendance non assumé à la dope.Les ressorts dramatiques disparaissent et sont effacées au seul profit d’une exploration intime d’une banale et multi-remâchée thématique médicale comme on en a vu des dizaines, le jeu tout en disgrâce de Gere achevant de saler définitivement la note, et la déception finie par se hisser à la hauteur des espoirs suscitées par une si engageante entrée en matière.