Produit par les studios Disney, Invincible revient sur le parcours véridique de Vince Papale, chômeur et fan de football ayant réussi à intégrer l'équipe des Philadelphia Eagles dans les années 70.
Forcément romancé par rapport à la réalité histoire de rendre le tout encore plus merveilleux et incroyable, le scénario de Invincible s'avère cousu de fil blanc du début à la fin, ne proposant absolument rien d'autre que la sempiternelle succes-story, le parcours de Papale étant mis en parallèle avec celui du coach Dick Vermeil appelé à la rescousse histoire de redresser le niveau d'une équipe en bout de course.
Rien de nouveau sous le soleil, surtout que le film n'hésite pas à nous ressortir tous les clichés sur l'amitié virile, les rivalités entre sportifs, l'histoire d'amour naissante et toute la panoplie du working class hero. Pourtant, grâce à un solide casting faisant appel à Mark Wahlberg, à Greg Kinnear, à Elizabeth Banks ou à Michael Kelly, à une mise en scène loin d'être dégueulasse et à une bande son typiquement 70's, Invincible s'avère loin d'être désagréable à suivre.
Typiquement américain, Invincible est une production prévisible et pleine de bons sentiments, difficile à exporter par chez nous (le film est d'ailleurs sorti directement en DVD), mais qui fait le boulot avec une certaine efficacité. A voir un samedi soir entre bons copains fans de ballon ovale, une bonne bière bien fraîche à la main.