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Blind fate
Adapté à de multiples reprises, le motif de l’homme invisible est un fantasme à double tranchant, sur lequel Verhoeven lui-même s’est cassé les dents : l’occasion d’un exercice de style presque...
le 22 sept. 2020
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Ne pas aller au bout de ses idées
Si ce réalisateur nous avait tapé dans l'œil suite à ses nombreuses collaborations avec James Wan, puis par un film hautement original avec Upgrade, force est de constaté qu'il mérite de nouveau de s'y attarder avec son dernier Invisible Man.
Invisible Man, personnage emblématique du cinéma revient à la sauce horreur, alors que Hollow Man de Verhoeven est toujours ancré dans nos mémoires. Et je dois dire que Hollow Man est toujours la référence en la matière.
Invisible Man tente une autre approche qui fonctionne plutôt bien mais par séquences. Le problème est à mon avis que le réalisateur s'arrête en cours de chemin pour bifurquer vers une forme plus classique du cinéma horreur laissant ainsi place à des choix scénaristiques assez douteux. Dommage car l'immersion de la première heure fonctionne très bien, et la menace quasi fantôme est plutôt angoissante.
Si le pitch pourra paraître un peu osé, l'idée est pour le coup totalement nouvelle. Doublement dommage donc que ce ne soit pas autant abouti que l'on pouvait l'espérer.
Enfin le rythme est pas mal et ça se regarde vraiment bien. Les acteurs s'en sortent très bien également.
6/10.
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Écrit par
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Plongée dans les salles obscures et En physique mais à voir / revoir
Créée
le 7 mars 2020
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