Sexe buissonnier
Curieux, comment ne pas l'être, du nouveau long-métrage de Caroline Vignal après Antoinette dans les Cévennes. C'est toujours avec Laure Calamy, dans Iris et les hommes, mais sans ongulé, cette fois...
le 24 août 2023
15 j'aime
2
Voir le film
Misère…
J’avais séché Antoinette dans les Cévennes il y a trois ans, mais tout le monde en ayant dit le plus grand bien, j’ai fini par me dire que j’avais peut-être loupé un truc tout compte fait, et me suis donc laissé tenter par cette nouvelle collab Caroline Vignal/Laure Calamy… mais purée, j’espère qu’Antoinette était meilleur que cet Iris, parce que celui-ci est nul comme tout…
Je vois bien ce que le film cherche à faire (célébrer le désir et le plaisir féminins : j’ai bon ?), et moi j’ai aucun souci avec ça (d’ailleurs allez tous voir Pauvres Créatures dans deux semaines, c’est de la balle), puis j’aime bien Laure Calamy (au cinoche) et j’aime bien le sexe (au cinoche mais pas que), donc allons-y pour la fusion ; mais l’exécution c’est juste pas possible, c’est d’une platitude d’écriture (en-dessous c’est le néant) et de mise en scène (cherchez pas le cinéma, y’en a pas) de bout en bout… C’est vraiment la petite comédie de mœurs parfaitement inoffensive (nonobstant deux ou trois maigres tentatives de discours subversif qui ne bousculeront en fait personne en 2023), absolument pas drôle (j’ai peut-être souri, allez, trois fois, emporté par la bonne humeur générale) et même pas spécialement généreuse en matière de sexe (puisque c’est de cela qu’on parle).
C’est nul, désespérément nul.
Alors le film a pour lui d’être toujours très gai et résolument bienveillant, ce qui le rend difficilement détestable, mais enfin… Il y avait peut-être mieux à faire sur ce thème qu’une succession de vibrations de portables (le running gag du film, jamais entendu autant de portables vibrer dans un film, et c’est insupportable à la longue, surtout quand c’est par-dessus des bruits d’engins de dentiste), de scènes de cul timorées, une séquence chantée/dansée éco+ et un discours se limitant aux lieux communs acceptables sur le sujet.
Après, ça rigolait de bon cœur dans ma salle du début à la fin, donc c’est peut-être moi qui suis un peine-à-jouir après tout…
Créée
le 3 janv. 2024
Critique lue 1.9K fois
9 j'aime
5 commentaires
D'autres avis sur Iris et les hommes
Curieux, comment ne pas l'être, du nouveau long-métrage de Caroline Vignal après Antoinette dans les Cévennes. C'est toujours avec Laure Calamy, dans Iris et les hommes, mais sans ongulé, cette fois...
le 24 août 2023
15 j'aime
2
Misère…J’avais séché Antoinette dans les Cévennes il y a trois ans, mais tout le monde en ayant dit le plus grand bien, j’ai fini par me dire que j’avais peut-être loupé un truc tout compte fait, et...
le 3 janv. 2024
9 j'aime
5
Le duo Vignal Calamy scène une acte deux pour un résultat vaguement rigolo mais toujours aussi quelconque et à la limite de la condescendance envers la classe populaire/racisee (et cette fâcheuse...
le 7 janv. 2024
4 j'aime
1
Du même critique
Puuutain... ils ont osé. Atroce, c'est juste atroce. Entendons-nous bien, je n'attendais absolument rien de ce film. Comme quasiment toutes les trop nombreuses adaptations de classiques de la...
le 20 févr. 2018
74 j'aime
22
Ah, OSS 117 3… un film que j’aurai attendu comme j’en ai attendus peu. Douze ans maintenant que je le réclamais, le rêvais, le fantasmais… Bien sûr, la route fut semée d’embûches. Ce furent d’abord...
le 4 août 2021
40 j'aime
5
Vu hier soir. Grosse déception... Comme Elle, le film jongle sur différents tons ; il se veut tour à tour comique, dramatique, ironique, solennel... et sur le papier pourquoi pas, mais je trouve...
le 11 juil. 2021
30 j'aime
1