Irréversible, c'est un rêve prémonitoire peut être. Un rêve de types coincés, de gosses -sous cocaïne-, de pédés (comme il est dit dans le film), de putes. Un rêve de sexe, de sang et par conséquence de violence.
La caméra s’amuse, elle explore les lieux, les corps, l’action.
Je retiens la première scène, superbement construite, on y est au cœur, et on sent l’odeur du sexe, de la violence et de la merde dans ce baisodrome teinté de sang.
Ce n’est pas une quête de vengeance, il ne s’agit pas non plus de rassembler les pièces d’un puzzle. On remonte le temps, et on comprend –simplement- comment chaque chose a guidés nos trois personnages à chaque étape.
Si le rythme du film se calme, il ne s'assagit pas non, mais nous fait prendre conscience de l'irréversibilité de son histoire.