Chinese break
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Island of Fire, bien avant Oz aux États-Unis (série TV de 6 saisons) multiplie les personnages et leurs histoires propres, ne réunissant véritablement ses protagonistes principaux qu’en toute fin de film. Le récit s’arrête sur l’un, rebondit sur l’autre, les fait se croiser, raconte leur vie d’incarcéré comme une éternelle passation de témoin jusqu’au dénouement final. On y croise aussi un Jimmy Wang Yu (également producteur) charismatique en vieux chef de prison défiant l’autorité carcérale. Sans oublier le génial Jack Kao (Full Alert, 1997) dans le rôle d’une terreur qui est épaulé par un monsieur muscle.
Drame nous dévoilant la violence pénitentiaire, Island of Fire est l’histoire de l’inspecteur Huang (Tony Leung Ka-Fai) qui enquête sur le meurtre de son chef. Ce dernier aurait été tué par un malfrat, officiellement condamné à mort et exécuté par les autorités. Huang s’infiltre alors dans une prison pour y récolter des informations. Il va découvrir l’enfer des prisons entre la violence des co-détenus et celle des surveillants…
Island of Fire, s’il n’est pas original en pompant des scènes ici et là a au moins le mérite d’être un film survitaminé avec de bonnes scènes d’action. Les stars marquent de leur présence. Il manque tout de même une chose essentielle qui aurait pu apporter un plus à ces histoires dans l’histoire : l’émotion. Malheureusement, ce manque ne parvient pas à faire en sorte qu’on s’imprègne des personnages. On garde en permanence une certaine distance. Si ce n’est le personnage joué par Sammo Hung, le plus touchant. Un personnage qui additionne les évasions pour profiter d’un fils dont l’absence le fait souffrir.
On s’étonnera de voir Jackie Chan (coupe à la Mireille Mathieu) jouer dans un film aussi violent, chose qui fut également le cas avec Crime Story (1993). Il en garde d’ailleurs une aversion totale puisqu’il travaille une image propre et tous publics. Enfin, il est clair que si Island of Fire n’avait pas un casting de vedette avec des premiers et seconds rôles de taille l’attrait ne serait sans doute pas le même. Il n’en reste pas moins que ce film de Chu Yen-Ping reste un film HK, oups (!) taïwanais à voir et montre une certaine efficacité par moment, faute encore d’être toujours original.
(voir peloche et + : https://hongkongmovievideoclub.wordpress.com/2013/02/15/island-of-fire-1990-chu-yen-ping-avis/)
Créée
le 1 avr. 2013
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