Je n'aime pas, de base, les films d'horreur, d'épouvante, d'hémoglobine, de stress. Je suis capable de perforer un ulcère en regardant Gothika. C'est dire.
Pour Isolation, qui a reçu le Grand Prix de la critique internationale, au festival de Gerardmer (festival du film fantastique), et dont la presse faisait tant l'éloge, je peux vous avouer que l'angoisse fut minime. J'ai eu presque aussi peur que lors de ma première visualisation de Bernard et Bianca. Studio trouve que "la mise en scène parvient habillement à maintenir le suspense tout au long de l'intrigue" et Première, lui, estime que "le réalisateur réussit quand même à faire peur".
Je n'ai absolument pas aimé. D'une, l'histoire est nulle. Une vache, un vilain scientifique, un gentil couple de trentenaire qui ne demande rien à personne. Du mélange de tout ça, une petite crevette avec des pics sur le dos qui rampe du ventre d'un veau mort, qui court se réfugier dans l'utérus d'une pauvre jeune fille, qui passait là par hasard, avec son copain le cas social.
Il y a de l'hémoglobine, il y a des jeux de lumière, de l'eau, des choses bizarres qui bougent, quelques cadavres, des logiques incompréhensible (y'a toujours une connasse qui décide de se diriger vers le truc dangereux, au lieu de se barrer loin de tout ça !), des visites dans les trayeuses automatiques, bref, ça frôle le film pathétique.
Alors de tout ça, je ne sais pas trop à quoi ça me fait le plus penser. Alien, pour le côté "grosse bête dégueu qui te saute à la gueule", avec la gentille héroïne qui se fait dévorer les intestins. Jurassik Park, pour le côté "je suis un savant fou, et à vouloir dompter la nature, je crée quelque chose qui risque de la détruire ! Ah ah ah (rire satanique). Je finis d'ailleurs bouffé par ma création, comme toujours.". Une chose est sûre, que ça tienne d'Alien où du Jurassik, ce film est mauvais, ennuyeux, déjà vu, et absolument pas effrayant.
Comme le dit Hideo Nakata sur l'affiche, "ce film est une expérience unique". J'espère...