Une jeune femme couche avec son petit ami. Or, ce dernier lui refile une malédiction où une entité maléfique va la poursuivre pour la tuer. Le seul moyen pour qu’elle s’en débarrasse, c’est de coucher avec un autre gars, pour lui refiler la malédiction.
Le film avait plein d’éléments pour me plaire. Il faut dire qu’esthétiquement, c’est très beau. J’ai bien vu les efforts pour rendre le personnage principal attachant. La musique synth wave. Mais la mayonnaise n’a pas pris sur moi.
Sachant que la jeune femme est touchée par une malédiction qui la suit, je n’ai absolument pas ressenti la tension du film. Je recherchai un effet d’épée de Damoclès que je n’ai pas eu. L’entité maléfique est censée prendre des formes différentes. J’ai trouvé ces transformations vraiment banales, à quelques exceptions près, mais trop courtes. Et alors, pour ce qui est censé être le climax dans la piscine, l’entité prend la forme d’un mec plus lambda, un petit brun barbu un peu bedonnant en slip. Je n’ai donc jamais frissonné.
Du coup, comme je me suis profondément ennuyé, j’ai commencé à complètement remettre en cause le principe du film. J’ai vraiment trouvé ça complètement débile. L’analogie avec les MST que j’ai trouvé vraiment lourdingue. Le mec qui lui refile est vraiment un salopard. La fille a un dilemme moral quant à savoir si elle refile la chtouille à quelqu’un ou non, et j’ai trouvé sa poussif. Et puis les règles horrifiques sont quand même brinquebalantes au final. Ça se refile aux autres, mais si le suivant se fait buter par l’entité, ça te revient dessus, peut-être parce que le surnaturel a horreur du vide.
Et je trouve que lorsqu’elle couche avec son ex, c’est évacué trop rapidement, car il y aurait pu y avoir une nouvelle forme de tensions qui se créé, et au final je ne trouve pas.
J’ai vraiment trouvé les personnages secondaires d’un ennui total. Après, c’est des ados banals, donc c’est peut-être normal.
Ce qui m’a vraiment déplu, c’est que j’ai eu l’impression de regarder une pub à peine masquée sur les moyens de protections contre les maladies sexuelles, ou un campagne de prévention d’1h40.