Un récit autiste qui laisse de marbre
Il y a bien longtemps que je n'avais pas quitté une salle avant la fin du film : cela m'est arrivé mi-juillet au Festival de cinéma de La Rochelle où l'on projetait Ivul, du cinéaste britannique Andrew Kötting, sorti en janvier 2010.
Que dire sinon qu'il s'agit d'un cinéma expérimental, ce qui en soi n'est pas une tare, mais c'est surtout une réalisation bancale au jeu plus qu'irrégulier avec des acteurs professionnels et amateurs : l'histoire d'un fils en conflit avec son père, qui se réfugie dans un arbre et ne veut plus en descendre, sorte de fable psychanalytique tarabiscotée qui suscite d'entrée de jeu un ennui profond, un film qu'on subit et que je n'ai pas pu supporter de regarder jusqu'au bout : pour moi, totalement inintéressant.