J'ai le droit de vivre par Alligator
Formellement encore un admirable objet made in Fritz Lang. Dans le brouillard inquiétant ou bien dans les éclairages du regard souvent halluciné d'Henry Fonda, le maître allemand démontre son savoir-faire indéniable. Plaisir des yeux certain.
Cependant ce plaisir est quelque peu malmené par l'histoire, noir "of course" mais disons un peu trop évidente. Rien n'échappe à un destin tout tracé, on le sait bien, il s'agit d'un film noir, d'accord mais pourtant un brin de surprise dans le récit, et surtout un peu plus de consistance chez le personnage joué par Fonda m'auraient réconforté. J'ai trouvé son personnage plutôt caricatural et borné, imbécile ai-je envie de dire.
****spoiler!
Quelques coups de plus portés à la vraisemblance quand la mère abandonne son enfant pour un destin bien périlleux. Bref, une histoire qui ne m'a pas chatouillé plus que ça.
****