Ce sont leurs frères et soeurs, pères et mères, oncles, tantes, cousins. Il leur reste des souvenirs, des photos, des petits objets et ils aimeraient qu’il en reste quelque chose. Alors ils les confient aux bénévoles du Mémorial de la Shoah et avec retenue et empathie collectent et archivent ces fragments vies que le nazisme ambitionnait de rayer de l’histoire. Ce n’est pas un documentaire historique sur la Shoah, cela parle de survie, de mémoire et de la manière dont l’holocauste continue d’affecter les vies qu’il a voulu briser. On est très loin d’une leçon morale sur le devoir de mémoire, la force de ce documentaire c’est le courage ordinaire de ceux qui témoignent et de ceux qui en gardent trace.