Road movie dans l'american way of life
Si vous appréciez voyager à travers le monde avec Antoine de Maximy, vous aimerez son excellent road movie aux Etats Unis. Un road trip à échelle humaine, jalonné de rencontres sympathiques, surréalistes, décalées, mais toujours en prise avec le réel.
De New York à Los Angeles en passant par Miami, La Nouvelle Orléans, le Texas, le Nevada et la Californie, il nous entraîne à sa vitesse, à pied, en bus ou en corbillard rouge dans l'amérique profonde des années 2000.
Son parcours contient des séquences surprenantes, comme le passage dans la ville fantôme, digne de "la colline a des yeux"...
Sacré trip en cadillac, avec son corbillard restylé, de Maximy nous revisite Easy Rider version 2008, en nous plongeant dans une amérique si lointaine des clichés hollywoodiens justement. Ironie de l'histoire, sans vouloir spoiler, la fin du film nous laisse le même genre d'amertume que la fin d'Easy rider, violente et crue...
Dream is over en quelque sorte... Mais face à la mer tout est possible...
Je me pose des questions sur l'allégorie involontaire que propose le film, Antoine de Maximy est-il le croque mort de l'american dream, venu prendre les mesures pour l'enterrement d'une société à l'agonie?