C’est en plein cœur de Jaffa, sur le littoral de Jérusalem que prend place l’action de ce film. Les membres d’une même famille (les parents et les deux enfants Mali et Meir) s’occupent de génération en génération du garage. Dans ce contexte, se greffent deux palestiniens : Toufik et son père Hassan qui aident à l’entreprise.
Alors que Mali et Toufik entretiennent secrètement, depuis des années, une relation amoureuse, Meir peine à trouver sa place et est en conflit permanent avec Toufik. Rêvant de l’évincer de l’affaire et mal intégré dans ses tâches, Meir déclenche la dispute de trop.
Entre ressentiment et peines exposées au grand jour, la famille s’écartèle. D’autant plus que Mali est enceinte et que la vérité n’est pas toujours bonne à dire.
Il est vrai qu’avec les conflits très actuels dans cette zone du Monde, le film prend un éclairage si ce n’est tragique, du moins étrangement réaliste. L’action, à rebondissements, tient le spectateur en haleine car bien plus que le racisme ou la difficulté à s’intégrer, on perçoit aussi les ravages du silence et de la vérité bafouée.
C’est un film émouvant qui nous amène à nous interroger sur l’importance de nos racines et de notre ouverture à l’inconnu (et à l’étranger).