Que voulez-vous que je vous dise. Une purge. Une véritable belle purge comme le cinoche français peut se délecter à nous offrir.

Cette comédie romantique échoue à tous les niveaux. J'ai bien souri deux fois, mais de désespoir devant la bêtise des situations, la faiblesse de l'écriture et la lourdeur des clignotants qui tentaient vainement de se frayer un chemin à travers mon cerveau à demi endormi à force de "eh oh, spectateur, c'est rigolo ahahaha".
Que retenir ? Que ces 3 héroïnes méritent des baffes. Que la pauvre Lamy campe une femme idiote, insupportable. Que cette prof de tennis à la coiffure improbable est une belle conne qui se plaint d'avoir un mari trop sympa qui finalement la fait chier. Que cette brune, bonne à tirer sur le bureau du patron, n'a aucun début de commencement d'intérêt dès lors qu'on s'éloigne de son cul. Qu'un scénariste a le droit d'essayer de sortir des sentiers éculés de la connerie. Qu'un dialoguiste a le droit de travailler ses textes.

Tout est navrant, long. Une murge à la vodka débouche sur de très bons échanges verbaux là où l'alcool laissé dans la bouteille suggère que les 3 miss sont à plus de 3g chacune. Les hommes sont misogynes et ça ne dérange personne sauf à tout casser dans un appartement y compris - Ô sacrilège - une maquette de PYB Catalina. Ces mecs sont nécessairement lâches et queuetards, car c'est un film sur la vrai vie. Vrai vie qui voit des femmes écervelées trouver des réponses dans des livres sur le développement personnel. Merde, mais que ce film sur les femmes insulte la meilleure moitié de l'Homme !

C'est dommage pour Fitoussi, que j'apprécie, pour Rouve que j'affectionne. Perdus au milieu de ce maëlstrom négatif et niais, ils errent en tentant de faire quelque chose.

Oeuvre navrante qui ne mérite pas plus de temps que celui qui m'a déjà conduit à laisser un mot. Au moins a-telle eu le mérite de me rappeler de faire ma liste des bouzes vues en 2015 ; ce truc prend la tête, haut la main, devant Adèle Blanc-Sec qui devient presque un film intéressant et fin.

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le 29 janv. 2015

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Aqualudo

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