Auteur d’un Etrange Noël de Mr Jack qui a obtenu un grand succés, Henry Selick est de retour, toujours produit par Disney, mais aussi par un Tim Burton avec lequel il est pourtant brouillé…
Aprés que ses parents aient été tués par un Rhinocéros, James va vivre avec ses deux tantes pas trés sympa. Il croise cependant un homme qui lui donne des langues de crocodiles magiques. Mais James les fait tomber et se retrouve alors avec une pêche géante…
Film mêlant prise de vue réelle et animation en stop motion à la maniére de Mr Jack, James et la pêche géante est une nouvelle adaptation de Roald Dahl. Et le résultat est des plus réussis. Que ce soit la partie live, qui possède une ambiance sombre plaisante, ou les parties d’animations, véritable film d’aventure et de piraterie surprenant, le second film d’Henry Selick confirme le talent du bonhomme et ce même s’il ne parvient pas tout à fait à atteindre le niveau de son premier film, qui profitait de l’univers Burtonesque.
Et ce malgré le design des insectes squattant la pêche, qui semble s’y référer directement. De maniére cependant plus lumineuse que chez le réalisateur de Beetlejuice. Mais il faut bien reconnaitre que, lors du final, quand l’animation et le live se mêle, la performance technique devient unique et remarquable. Et ce ben que le style peut sembler un peu vieillot aujourd’hui. Mais même la partition musicale reste encore remarquable aujourd’hui. Bref, un film à ne pas rater qui ait regretter la rareté du réalisateur sur nos écrans…