Jaune Iris
5.9
Jaune Iris

Téléfilm de Didier Bivel (2015)

Jaune caca d'oie ou chocolat beu-pâle

De toutes façons, c'est nous qui serons "marrons" ou rirons jaune !
Pas croyable : Gilda Piersanti qui a co-écrit cette sombre histoire policière et qui en toute modestie s'est adjugée le titre de romancière, commet les dialogues et l'adaptation de ce navet. Elle doit être amoureuse de Patrick Chesnais ! En effet, pour sa troisième adaptation TV, elle a fait appel à notre beau ténébreux moustachu! Pourtant, c'est un anachronisme : est-ce qu'on voit beaucoup de commissaires de cet âge (68 ans) en activité ?
Dans la vraie vie, Ils ont dû être écoeurés de ce métier depuis belle lurette ouais, et avoir pris leur retraite non plus en chassant le gibier mais en pêchant à la ligne ! De plus notre sympathique Patrick semble ici parfois promener son flegme désabusé ailleurs, loins de ce tournage qui semble l'ennuyer au plus haut point, comme nous qui le voyons d'ailleurs. Tantôt "classe" tantôt négligé comme un clodo notre flic bientôt septuagénaire.... A moins que ce ne soit la fatigue car 6 films à son âge en 2014, est-ce bien sérieux ?
A moins que ce scénario ne lui rappelait trop la disparition tragique de son propre fils ? Le seul plaisir qu'on trouve dans ce navet est de le voir jouer.car à part lui, le casting est nul et Maryne Bertiaux est la plus infecte infecte : elle donne envie de zapper tant elle joue faux !
Revenons au scénario de Persianti qui s'autoproclame romancière de polar ! De seconde zone ? Et de son complice Spinelli pas meilleur :, ils ont dû laisser leur cerveau et esprit de synthèse cartésienne à la douane.
Ce récit comporte en effet plusieurs histoires à la fois et on se perd vite dans leur labyrinthe, en renonçant à comprendre le fruit de leur imagination tortueuse ! Et c'est de plus truffé d'invraisemblances comme la fliquette qui entreprend une arrestation seule, fait des planques seule, et se fait agresser par une clarinette ! Passons sur ses bêtes actions de travestissement bébêtes.
La réalisation est à l'avenant de ce naufrage, bien piètre, compliquée à l'extrême : on s'y perd souvent et de plus c'est poussif et aussi passionnant à regarder qu'une mouche qui se lisse les ailesl !
Didier Bivel, le réalisateur, est un tâcheron du service public dont on ne peut attendre de miracles,, et tel un fonctionnaire, rend son devoir médiocre tous les ans comme nous on exécute sa déclaration d'impôt : sans passion. La routine quoi !
Quand à la musique (si l'on peut dire) elle est assommante et tente peut-être, mais en vain, à coups de tam-tams de nous sortir de la torpeur et le désintérêt dans lesquels ce navet nous plonge progressivement. Bref on se promène dans l'antre de la médiocrité !
Neurasthéniques,amateurs de bons films policiers fuyez !
Maigret peut dormir en paix sur ses deux oreilles au fond de ses bouquins ou de ses pellicules : la concurrence n'est pas encore née avec ces policiers de foire aux manèges !
Vous l'aurez compris, évitez toute mortelle rediffusion si jamais une chaîne venait à oser.... Ben oui, justement : Chérie 25 en 2018 ! C'est ça un film tous les soirs ?
France 2 le 23.10.2015- Chérie 25 le 26.03.2018

270345
2
Écrit par

Créée

le 2 avr. 2018

Critique lue 859 fois

270345

Écrit par

Critique lue 859 fois

D'autres avis sur Jaune Iris

Jaune Iris
270345
2

Jaune caca d'oie ou chocolat beu-pâle

De toutes façons, c'est nous qui serons "marrons" ou rirons jaune ! Pas croyable : Gilda Piersanti qui a co-écrit cette sombre histoire policière et qui en toute modestie s'est adjugée le titre de...

le 2 avr. 2018

Du même critique

Gorge Profonde - Quand le porno est sorti du ghetto
270345
2

Tu te laves toi après avoir fait l'amour ? Ben oui, pourquoi ? (suite ci-après)

Tu te laves toi après avoir fait l'amour ? Ben oui, pourquoi ? (suite ci-après Ben parce que tu devrais baiser plus souvent !Ce film commente deux choses : la sortie du film "Gorge Profonde" en...

le 19 août 2022

8 j'aime

13

La Baule-les-Pins
270345
3

La Baule ? Sans le punching !

La Baule ? Sans le punching !La réalisatrice et aussi co-scénariste (ça fait déjà beaucoup !) avait très mal vécu jadis le divorce de ses parents quand elle avait douze ans... De là à faire de...

le 20 janv. 2021

8 j'aime

13

Nell
270345
8

La femme, même sauvageonne, sera toujours un sujet sur lequel j'aime m'étendre...

Malgré toutes mes recherches, je n'ai pas réussi à savoir pourquoi ce si beau film avait été affublé d'un titre aussi neuneu ! C'est même la seule chose ratée dans cette oeuvre ! Certes, l'histoire...

le 21 déc. 2019

8 j'aime