Un Guitry de bonne facture, avec son content de bons mots et de situations drolatiques. Blier est parfait en cocu, comme de bien entendu, et le Maître incarne son propre personnage avec ce qu’il faut d’auto-dérision. Et comme le fera Godard quelques années plus tard (mais avec beaucoup moins d’humour!), le réalisateur se plaît à déconstruire son film en jouant avec les codes et les techniques du cinéma. Générique en voix-off, champ-contrechamp pour les scènes de jumeaux joués par le même acteur (procédé qu’il reprendra ensuite de façon beaucoup plus efficace avec Michel Simon dans La vie d’un honnête homme), flash backs, montage parallèle, gags musicaux et même des effets spéciaux façon Méliès dans une jolie scène où des personnages imaginaires apparaissent à leur seule évocation. Sacha s’amuse et nous avec lui...