Très beau film, avec Song Joong-ki et Choi Sung-eun. Je ne connaissais pas l'écrivaine Cho Hae-jin ayant écrit le roman du même titre, qui n'a jamais été publié en France. Je n'ai pas pris le temps de la connaître, et surtout d'où vient l'idée de l'histoire reflétant la triste réalité : les transfuges nord-coréens. Quant à la réalisatrice de ce film, Kim Hee-jin, je comprends pourquoi elle a choisi de reprendre le projet de Jeong Ji-woo — qui a préféré de l'abandonner parce que l'adaptation du roman était trop difficile — étant donné qu'elle est d'une sensibilité pour les personnes défavorisées et en a montré dans ses deux courts métrages.
Le film reflète également la réalité se déroulant entièrement en Belgique, sauf que le tournage avait lieu en Hongrie. Kim Hee-jin, en tant que scénariste et réalisatrice, s'en est vraiment bien sortie pour un premier long métrage : ce n'est pas rien. Je m'accroche bien aux personnages, notamment Song Joong-ki qui illumine l'écran sombre. Son personnage, il faut avouer qu'il faut du cran pour survivre malgré l'ignorance linguistique et la solitude en plein froid hivernal.
Pas un temps mort dans ce film, et enfin ! Netflix a bien choisi ce film. Ce n'est pas tous les jours, mais j'espère en trouver pareil un jour ou l'autre.
Quant à Netflix, je lui en veux beaucoup : la langue belge n'y est pas du tout sous-titré, et pourtant elle avait dit que la plateforme est 100% sous-titré, y compris celle d'en français parce qu'elle pense également aux Sourds et Malentendants... Dommage !