Si si, oublie-nous, Marc Lévy du cinéma (si on peut appeler ça comme ça) !
Allez hop, comme ça ce sera fait, 2 points pour l'ambition.... En effet, le réalisateur s'attaque à un mélange des genres risqué et peu souvent pratiqué : le drame (absolu) que représentent Vichy, la Shoah, bref la grande Histoire, et le fantastique, par le biais de l'exploration du cerveau de son héros, être tourmenté par les fantômes de sa propre culpabilité.
Mais l'ambition ne suffit pas et quand elle est de loin submergée par un tel manque de talent, elle donne ce film (téléfilm pourrait-on dire, au sens péjoratif du terme... Pascal Kané fait d'ailleurs des va-et-vient entre TV et cinéma et je lui conseillerais bien de ne plus faire que des va) d'une vacuité absolue, poussiéreux comme du Barratier, filmé sans une once d'idée de mise en scène, enrobé par une musique "violonesque" insupportable. En résumé une terrible "qualité à la française", et surtout un vide sidéral, parfaitement illustré par ce titre, que même Marc Lévy n'aurait pas osé. Enfin si, à la réflexion, il aurait osé, et plutôt deux fois qu'une même.