Je sais rien, mais je dirai tout est une comédie satirique française réalisée par Pierre Richard, coécrite par Didier Kaminka et produite par Christian Fechner... qui met en scéne Pierre Gastié-Leroy (Pierre Richard) fils de M. Gastié-Leroy (joué par Bernard Blier), un richissime directeur d'une usine de fabrication d'armes qui vend aussi bien aux Israéliens (Moshe Dayan) qu'aux Égyptiens (Anouar el-Sadate)... le neveu de deux oncles généraux (joués par André Thorent et Michel Delahaye)... et filleul d'un évêque (joué par Jean Obé)... est un doux rêveur, antimilitariste, éducateur social qui rêve de sauver trois jeunes délinquants... ses « p'tits gars » joués par Luis Rego, Georges Beller et Didier Kaminka... qui un jour va entrer dans l'usine de son père afin d'en diriger le service social et d'aider certains ouvriers comme un immigré portugais noir (joué par Ibrahim Seck) ou ses « p'tits gars », qu'il fait embaucher et lesquels vont semer la zizanie, en faisant de l’excès de zèle pour convaincre les contremaîtres d’augmenter les cadences de travail, en dénonçant les meneurs syndicaux et en déjouant une grève... Tandis que le doux rêveur vit une romance avec Danou (jouée par Danièle Minazzoli) l’infirmière de l'entreprise.. Troisième long métrage du réalisateur acteur Pierre Richard qui s'attaque cette fois ci.... aux marchand de la mort.... aux militaires... aux flics collabos (joués par Pierre Tornade et Daniel Prévost)... a l'administration ce qui donne quelques anthologiques avec Bernard Haller en employé de la caisse de chômage, André Gaillard en employé de la sécurité sociale et Teddy Vrignault joue Staflikevitch, l'immigré bulgare qui parle le portugais... aux syndicats (joués par Jean Saudray et François Cadet)... et aux petits contremaitres trop zélés d’usine (joués par Pierre Repp... le bégayeur de génie)... Et tout ceci sur une musique très pop composée par Michel Fugain.qui interprète avec son big Bazar deux chansons Les Gentils, les Méchants et Le Chevalier des causes perdues... Jouissif et jubilatoire.