Une très bonne surprise que ce deuxième long métrage des frères Malandrin : après un excellent thriller psychologique, nous avons droit à une comédie absolument réussie.
Le groupe de rock Grand Ours se voit amputer du chanteur, membre faisant sa renommée, mais décide de poursuivre la tournée à Los Angeles avec ses cendres, son compagnon gay-arabe-militaire et pas mal d'autres idées loufoques.
"Je suis mort mais j'ai des amis" est une comédie belge qui, enfin, fait rire ! Loin, très loin de l'humour potache et trop sage, Bouli Lanners et Wim Willaert se lâchent : on sniffe des cendres, on les mange, on se vomit dessus, on fait du rock et on vous emmerde.
Le film est également un très bon road movie qui saura convaincre les plus sceptiques avec des paysages québécois d'une grande beauté, un cheminement jusqu'au deuil avec quelques (immenses) détours et un bon moment aux côtés de tous ces personnages barrés mais tellement attachants. "Je suis mort mais j'ai des amis" est un "Laurel et Hardy belges avec des guitares électriques" comme le désiraient Guillaume et Stéphane Malandrin.
Il vous reste à prendre la route du cinéma et... bon voyage !