Généralement, quand un film étranger reçoit d'aussi bonnes critiques presse et public, c'est un gage pour passer un très moment de cinéma.
Résultat : tout ça a beau être joli, bien interprété, monté efficacement... L'ennui nous gagne par moment. Le parti prit de ne raconter l'histoire qu'à travers la personnage principale (la compagne du député) ne me semble pas pertinent sur le fond. Il nous manque cruellement du contexte, plus de détails, sur ce qui se jouait politiquement, philosophiquement, judiciairement à cette époque.
L'ultra-optimisme porté tout au long du film, qui, malgré la violence de ce qui est vécu, ne laisse que très peu de place à de vrais affects négatifs - qui ont pourtant forcément existés d'une façon beaucoup plus intense pour les protagonistes initiaux (ceci étant une histoire vraie) - m'a un peu agacé. Trop de courage tue le véritable courage. Trop de courage tue le réel - et notre impression d'y être, notre envie de vivre intensément le récit qu'on nous montre a l'écran.
Ma première claque de l'année 2025 ne sera pas pour le mois de Janvier semblerait-il.