Un court-métrage simple et sympa. Qui change de la majorité des films finalistes du Festival Nikon, de piètres qualités et souvent prétentieux. Ici, tout est simple, tout est prévisible mais on s’en fout, l’histoire est jolie, et elle fait du bien.
On se gausse souvent du curling, mais dans ce film, il permet une jolie rencontre. Certains bossent tandis que d’autres jouent, notre société est ce qu’elle est, inégale et injuste, certains font des boulots de merde et ne sortent jamais la tête de l’eau, tandis que d’autres jouissent de la vie beaucoup plus facilement. Ces deux catégories de personnes ne se rencontrent pas, sauf dans certains films. L’espoir fait vivre, dit-on, et avec une bonne dose d’entraînement, on peut atteindre son but, parfois. Ici, ça fonctionne, il faut un peu plus que traverser la rue, mais ça fonctionne, et on y croit. Ah, la magie du cinéma !
Les acteurs sont impeccables, ils n’en font pas trop, le film avance comme il faut, on est attendri par cet homme qui surmonte la peur et les obstacles pour atteindre la sortie, ou plutôt l’entrée dans un autre monde. La fin est ouverte mais résolument positive, un partage est possible, malgré les différences de balais. Un chouette film.