Je suis un don...
5.6
Je suis un don...

Court-métrage de Stephen Bigot (2018)

Je suis une pub pour un service postal/je suis une ambiance ratée

C'est pas possible, est-ce que tous les jeunes auteurs en France ont de la guimauve à la place des couilles ? Est-ce qu'il faut vraiment se farcir des trucs gnangnan comme ça ?


Ho c'est mignon, le gamin a eu sa transplantation. La narration est hyper pauvre, dénuée de tout enjeu. On dirait une pub pour un service postal. C'est complètement idiot.
Et à nouveau, un metteur en scène qui essaie de bluffer tout le monde. Pourquoi ne pas se mettre au service de la narration ? Fallait-il vraiment placer des jolis mouvements partout ? Être un bon réalisateur ne veut pas dire foutre des mouvements léchés partout, c'est aussi leur trouver un sens. Les acteurs aussi en font des caisses. La musique est abominable. L'éclairage est moche : le plus agaçant c'est devoir que beaucoup de courts-métrages ont cette lumière, qu'est-ce que ça veut dire : c'est comme ça qu'on va éclairer les films dans 10 ans ?


Bref, c'était naze.


Ha meeeerde. En fait, y a un autre film qui s'appelle "Je suis, un don". Donc ma critique ci-dessus est pour ce film-là (https://www.festivalnikon.fr/video/2017/1063). Ci-bas, c'est la vrai critique pour le film de cette fiche.


Ben en fait c'est pas beaucoup mieux...


L'ambiance aurait pu être chouette avec plus de radicalisme dans les contraste ; chaque fois qu'une ambiance pourrait être chouette, on se rend compte qu'on voit trop le visage (avec une lumière trop chaude en plus par rapport au reste). Le mixage est bof (la musique angoissante qui précède l'entrée du tueur ; le toctoc qu'on n'entend pas bien), la musique bof (je déteste les coups de violon qui appuient l'humour). Le découpage n'est pas terrible (quand elle court au début). Les acteurs ne sont pas terribles (le docteur s'en sort le mieux). Enfin, le réalisateur oublie de s'occuper de son méchant, il échoue ainsi à le rendre menaçant.


Le gag n'est pas mauvais en soi, mais cette histoire n'est pas assez nourrie humoristiquement parlant pour que ça prenne. L'auteur aurait pu partir dans quelque chose de plus délirant, aller au bout de ses idées (ne fut-ce que l'interruption du 'massacre' ne fonctionne pas trop parce que le 'massacre' ne commence jamais vraiment).


Bref, c'était naze.

Fatpooper
2
Écrit par

Créée

le 27 janv. 2018

Critique lue 251 fois

2 commentaires

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 251 fois

2

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

122 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

120 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

108 j'aime

55