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Je suis une nuit
6.1
Je suis une nuit

Court-métrage de Guillaume Caramelle (2018)

Je suis un poète bobo torturé par la vie

Héhé, il est bien comique aussi celui-ci.


Dès le premier plan on devine la condition physique du type. Mais bon, on oublie un peu en cours et lorsqu'on se rend compte à la fin qu'on avait raison... vu la manière dont c'est amené... non mais faut arrêter de croire que terminer son film sur un effet choc, c'est une bonne idée ; que du contraire, un tel procédé empêche de s'y attarder réellement, de l'exploiter. On en reste juste à un effet, à une impression, mais jamais à une réflexion. En plus c'est chiant, il se passe rien et la construction en flashback n'a pas trop d'intérêt : d'abord parce qu'aucune scène n'est intéressante (aucun conflit, aucun enjeu) ensuite parce que ce qui est raconté, aurait pu être révélé juste au cours d'un dialogue dans le déroulement temporel normal, dans la première scène même. Cette construction n'est en rien justifiée. Bon évidemment cela devrait ravir les fans de série qui adorent les cliffhangers à la noix...


La mise en scène est bof, on sent le réalisateur un peu piégé par le concept (forcément, avec un tel handicap physique, ça limite en terme de mise en scène... mais en même temps c'est ça qui est intéressant, quand un réal parvient à tirer son épingle du jeu) et puis ses mouvements ne servent à rien (le mouvement pour le titre, aille). L'acteur a une belle tronche de poète bobo torturé, une belle tête à claque ; le bon point, c'est la gonzesse qui a accepté de tourner à poil et de révéler un peu de fesse et un peu de sein.


Bref, ça fait toujours marrer les trucs comme ça, censés secouer le spectateur mais qui en fait ne sont qu'un effet facile qui ne propose aucune réflexion.

Fatpooper
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le 29 janv. 2018

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Fatpooper

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