Il s'agit d'un giallo. L'histoire se déroule à Prague.Le scénario est assez original. Gregory Moore, un journaliste américain, est retrouvé mort dans un parc. Il est amené à la morgue ou le medecin légiste constate des faits étranges : pas de rigidité cadavérique et pas de baisse de température. On essaye de ranimer mais tous les essais échouent. L'originalité du scénario c'est que le mort continue à parler en voix off interpellant les médecins sans que ceux-ci ne l'entendent bien sur. Pendant tout le film un soupçon de doute subsiste : est-il vraiment mort ? Par l'intermédiaire de plusieurs flash backs successifs les derniers jours de Gregory sont évoqués. Ces flash backs nous plongent dans une autre énigme qui relance efficacement l'intérêt du film. . Quelques jours avant la mort de Gregory, son amie Mira a mystérieusement disparue. Très curieusement la police ne semble pas vouloir pousser l'enquête et c'est ainsi que Gregory a passé ses derniers jours a mener la sienne. L'ambiance du film est oppressante avec en arrière plan un regard acerbe sur les classes dirigeantes aux mœurs troubles. Les personnages du film sont tous bizarres, parfois inquiétants à l'image du docteur qui semble étudier la douleur ressentie par une tomate ... Cela parait complètement absurde mais ça passe bien dans le film. L'interprétation est bonne surtout celle de Jean Sorel dans le rôle de Gregory. Barbara Bach interprète la belle et fragile Mira. La mise en scène utilise parfaitement les décors offerts par la magnifique ville de Prague. La musique du film est signée Ennio Morricone, un gage de qualité évidemment.