Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part est un film français réalisé par Arnaud Viard, sorti en 2019. Il s'agit d'une adaptation cinématographique libre de l’immense succès de librairie d'Anna Gavalda sorti en 1999. Le livre d’Anna Gavalda comprend 12 nouvelles qui dépeignent sur un ton léger des situations tragiques ou cocasses.
Présentation
Le film nous fait vivre pendant quelques mois la vie d’une famille qui se retrouve dans la vaste maison familiale autour de la mère, Aurore (Aurore Clément) à l’occasion de son 70e anniversaire.
Il y a là Jean-Pierre (Jean-Paul Rouve), le fils aîné, commercial dans le champagne, marié et père d’une petite Charlotte, Mathieu, son jeune frère (Benjamin Lavernhe), et ses deux sœurs, Juliette (Alice Taglioni), qui attend son premier enfant à 40 ans et rêve de devenir écrivain, et Margaux (Camille Rowe), est photographe.
On sent que chacun fait contre bonne fortune bon cœur et qu’aucun, malgré les apparences, n’est satisfait de sa vie. Pour Jean-Pierre, les choses tournent mal lorsqu’il reçoit l’appel d’Héléna (Elsa Zylberstein) qu’il n’a pas revue depuis ses années de jeunesse et qu’il n’a cessé d’aimer. Il se rend compte alors qu’il a raté sa vie et ne le supporte pas. Mathieu, qui a vécu jusqu’à l’âge adulte dans l’ombre de son frère, se décide enfin à déclarer son amour à une collègue de bureau. Juliette qui se faisait une joie d’être mère perd son enfant et se met à écrire le livre qui va la rendre célèbre. Margaux galère en attendant de se faire un nom dans le monde de la photographie.
Mon opinion
On est très loin avec ce film du livre d’Anna Gavalda. Mais c’est peut-être mieux ainsi car ce recueil, malgré son succès (plus de 2 millions d’exemplaires vendus), ne m’avait pas laissé un grand souvenir.
J’ai aimé ce film tendre et touchant avec de belles prestations d’acteurs : Jean-Paul Rouve est excellent. J’ai aussi retrouvé avec plaisir Quentin Dolmaire, un jeune acteur que j’apprécie beaucoup pour son charisme et son phrasé particulier. Son commentaire du poème de Rimbaud m’a particulièrement ému.