Un artiste fou
Malgré les apparences et leur récente profusion sur les écrans, rien n'est plus difficile que le genre biographique au cinéma. Au moins, dans le cas d'Antonio Ligabue, peintre naïf italien du XXe...
le 18 oct. 2020
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C’est le destin d’un peintre étonnant que nous narre le film italien Volevo nascondermi (CO) du réalisateur Giorgio Diritti. Adopté par des parents Suisses mais Italiens d’origine, Antonio Ligabue se vit renvoyé vers l’Italie en 1919 suite à une altercation dans la ferme où il travaillait. Souffrant de graves troubles psychiatriques, il vécut tout d’abord en ermite sur les rives du Pô, puis dans un hospice où il se découvrit un certain talent pour la peinture naïve jusqu'à devenir un Douanier Rousseau transalpin. Dommage que ce biopic très académique ne se contente que d’aligner une succession d'épisodes de la vie de l'artiste, sans chercher à en faire un récit. La prestation de l’acteur Elio Germano y est fatigante, tant elle collectionne les tics de la performance à récompenses : personnage estampillé par le label “ayant réellement existé”, avec un handicap mental et dont l'acteur est lourdement grimé – afin de couvrir une période de vie de plus de 40 ans. Le jury s’est laissé berné en lui offrant l’ours d’argent du meilleur acteur.
Créée
le 11 mars 2020
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