Retour au foyer
Précédé de sa réputation de grand classique du western américain La Prisonnière du désert m'a pourtant quasiment laissé de marbre voire pas mal agacé sur la longueur. Vanté par la critique et les...
Par
le 21 août 2016
44 j'aime
9
Documentaire passionné et souvent passionnant cet objet ciné-phile parcourt les six premières années du Cinéma godardien, années s'étalant de l'impertinent A bout de Souffle jusqu'au crépusculaire Alphaville... Introduit avec ferveur par le grand Louis Aragon ce documentaire repose essentiellement sur les perspectives de collage propres à l'Oeuvre de JLG, surtout comparable à celle de l'incontournable Pablo Picasso dans sa façon d'inventer de multiples formes au moment de la phase créatrice...
Ainsi ce défi lancé au cinéma par Godard et/ou par ses pairs s'effectue par un principe de confrontation d'images préexistantes recueillies dans le répertoire godardien période années 60 ( A bout de Souffle, Le Petit Soldat, Vivre sa Vie ou encore Bande à Part...) et de prises de vue mêlées d'interviews diverses et variées : aphorismes, réflexions du réalisateur filmé aussi bien au travail qu'à la ville, avis de simples spectateurs et critiques cuisantes, etc... Petit morceau de pop-art picturalement dévitalisé ( l'intégralité du métrage nous est présenté dans une copie Noir et Blanc ) ce segment des Cinéastes de notre temps reprend l'esprit ludique et iconoclaste de son Sujet tout en en réinventant les figures à travers un étrange et inédit dialogue cinématographique. Étonnant.
Créée
le 8 juin 2020
Critique lue 90 fois
Du même critique
Précédé de sa réputation de grand classique du western américain La Prisonnière du désert m'a pourtant quasiment laissé de marbre voire pas mal agacé sur la longueur. Vanté par la critique et les...
Par
le 21 août 2016
44 j'aime
9
Immense sentiment de paradoxe face à cet étrange objet médiatique prenant la forme d'un documentaire pullulant d'intervenants aux intentions et aux discours plus ou moins douteux et/ou fumeux... Sur...
Par
le 14 nov. 2020
38 j'aime
55
Nice ou l'enfer du jeu de l'amour-propre et du narcissisme... Bedos troque ses bons mots tout en surface pour un cynisme inédit et totalement écoeurrant, livrant avec cette Mascarade son meilleur...
Par
le 4 nov. 2022
35 j'aime
6