Quand Luc Besson faisait du ( vrai ) ciné
Il fut un temps, il n'y a pas si longtemps, ou Luc Besson était un des plus ambitieux réalisateurs frenchy. Ambitieux par le sujet, déjà exploré certes dans le cinéma hexagonal mais il y a fort longtemps ( 1916 par exemple) ou exploré par le cinéma étranger. Jeanne d'Arc, cette figure emblématique de l'histoire de france, la pucelle, dont nous connaissons tous l'histoire , des livres scolaires. Un mythe a la française donc, dont Besson décrit la version " légendaire", la version que l'on connaît tous, et il n'y va pas de main morte. Les voix, le dauphin, orléans, le proçès.Tout y passe. Et n'importe quoi. Entre trip mystique à la façon de "Las vegas parano " de Terry Gilliam avec des effets spéciaux digne parfois d'une playstation 1, et reconstitution grandiose (on frôle les batailles de Gladiator par certains moments) on hésite, entre énervement et admiration. Et je ne parle pas de crédibilité historique.
Milla Jovovitch transcendée par la caméra de Besson porte le rôle superbement, on s'amusera de Vincent Cassel en capitaine du roi avide de combat, on se posera la question : pourquoi Dustin Hoffman pour incarner le mal?
Au final, il reste un film souvent imparfait, mais qui dégage quelque chose de puissant. Un trip assumé, certainement le plus ambitieux d'un jeune réalisateur qui a l'époque, aimait le cinéma, a l'époque...
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