BAT Out Of HELL.
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le 6 sept. 2017
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C’est avec maestria que Victor Salva nous replonge une deuxième fois dans son univers démoniaque. Un car scolaire a remplacé la voiture du frère et de la sœur, contenant une vaste famille sportive bientôt confrontée à leurs propres monstres intérieurs que sont l’égoïsme, la peur de mourir, le repli sur soi dans une vaste frénésie collective. Si Jeepers Creepers 2 frôle l’exploit horrifique c’est parce qu’il réitère cette impression d’immobilité dans laquelle l’horreur se répète inlassablement sans qu’une échappatoire jamais ne pointe le bout de son nez. Tout le monde crie, court, se jette par terre pour revenir sur ses pas ; le ciel les traque, le ciel voit tout et sent tout. Ainsi, les actions se suivent et se ressemblent (volontairement), le démon grimace, s’envole et traque ses proies ; un pieu dans le cœur, un coup de pistolet n’y changeront rien. Naît donc le plaisir d’une chasse à l’homme où le prédateur respire et terrifie ses cibles par goût : le huis clos dans le car se mue en galerie des horreurs, chaque vitre étant susceptible de faire surgir la face noire du Mal. Mal qui, ici, trouve ses lettres de noblesse grâce à une réalisation somptueuse bourrée d’idées de cadrage et esthétiques toutes plus efficaces les unes que les autres. Le monstre n’en est qu’immortalisé. Et le spectacle, assuré. Vibrons et frémissons devant Jeepers Creepers 2.
Créée
le 12 déc. 2018
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