BAT Out Of HELL.

Il se nourrit de votre peur.

La peur, la vraie, est de retour. Toujours produit entre autres par Francis Ford Coppola, le cinéaste Victor Salva (Powder, Rosewood Lane) récidive deux ans après un premier volet choc à l'écriture et à la réalisation en nous livrant la suite des exploits sanglants du sinistre et terrifiant Creeper, monstre charismatique, passant d'un budget de 7 millions de $ pour le premier à 17 pour celui-ci. Créature diabolique mi-homme mi-démon, le Creeper resurgit tous les 23 ans au printemps pour se nourrir et chasser ses proies sur les routes de campagne désertes, 23 jours durant. Le vieil épouvantail de Creeper ne disposant seulement d'une journée avant de replonger dans le sommeil, il vise comme plat de résistance cette fois-ci un groupe d'adolescents isolés dans un bus scolaire mais il devra aussi affronter une famille de victime revanchard.
Le Creeper est encore interprété par Jonathan Breck (Spiders), la distribution est complété par Ray Wise (RoboCop, Lazarus Effect), Luke Edwards (L'Enfant génial, American Pie 2), Garikayi Mutambirwa (Top chronos), Nicki Aycox (Dangereuse Séduction, X-Files : Régénération) et les petites apparitions de Justin Long (Galaxy Quest, Yoga Hosers).

Je ne suis pas totalement idiot. Il me manque juste une case !

Tous les vingt-trois ans et durant vingt-trois jours, un monstre séculaire, ailé et avide de chair humaine, le Creeper, terrorise la population. Au vingt-deuxième jour de ce cercle maléfique, la créature se lance dans une expédition vorace et enlève Billy, le fils du fermier Jack Taggart. Il charge ensuite un bus scolaire étrangement tombé en panne, véhiculant une équipe de basket-ball. Tandis que la nuit tombe, les jeunes proies doivent surmonter leurs peurs afin de résister aux assauts d’une créature bien décidée à accomplir son rituel infernal. Problème pour le Creeper : Jack Taggart n’a pas dit son dernier mot...

Qu'est-ce que vous avez vu ?

Et vous, vous avez vu quoi ?

Le réalisateur Victor Salva signe un deuxième chapitre de terreur avec une mise en scène ultra nerveuse et des effets spéciaux simple et proprement effrayants. Bien sûr passé la surprise du premier opus, Salva garde le cap grand-guignolesque de son dévoreur préféré dans un épisode sympathique mais frustrant comparé au précèdent. Mettant le Creeper davantage en vedette car omniprésent devant la caméra, la créature devient un véritable personnage imposant sa présence à chaque instant et plus seulement une ombre inquiétante. Salva quitte le monde de l'angoisse pour celui de l'action horrifique démonstrative. Au final une suite honorable, certes mais moins réussi que le premier chapitre, qui s'en tire plutôt pas mal malgré le changement de cap radical et la nouvelle vision du monstre mythique et sanguinaire.
Voilà, j'ai re-visionné les deux premiers chapitre de la trilogie, le dernier chapitre, Jeepers Creepers 3 sort sur les écrans américains, le mardi 26 septembre prochain pour une seule journée d'exploitation (suite à une nouvelle pétition contre le cinéaste Victor Salva, ancien criminel condamné pour pédophilie en 1989) avant sa sortie mondiale en vidéo avec le retour des acteurs Jonathan Breck et Gina Philips qui accompagnent l'actrice principale Meg Foster.

J'ai plus que trois jours à attendre, avec une marge d'erreur d'un jour ou deux !