Once upon a time in the wild
Le septième film de Sydney Pollack raconte une histoire basée sur des faits réels. Celle d'un homme qui, à la fin du 19ème siècle décide de fuir la civilisation pour devenir un "mountain man" comme ils disent là bas...un homme des montagnes.
Réçit initiatique aux images somptueuses, "Jeremiah Johnson" est un film singulier qui respecte les codes du western tout en gardant une personnalité bien à lui.
Très peu dialogué, superbement mis en musique le film se regarde avec des yeux envieux et admiratifs... Envieux de goûter à cette liberté dont semble jouir Jeremiah seul au milieu d'une nature aussi vaste et inquiétante qu'accessible et chaleureuse.
Porté par un Robert Redford au charme énigmatique, le film épouse un habile scénario fait de rencontres et d'apprentissages, de longs voyages ensoleillés comme de périples enneigés...
A la faveur d'une réalisation maitrisée, on pense à "Lawrence d'Arabie" et John Ford pour la mise en valeur des paysages, Pollack dépeint la dernière époque où un homme pouvait encore s'arracher à la civilisation et aspirer à une certaine forme de liberté. Celle que l'on obtient en s'éloignant des chemins de fer pour se rapprocher de ceux en terre...mais à quel prix...?
Vous aimez les feux de camp, les châlets en bois, les grands espaces, les cowboys et les indiens, la bonne musique et les belles images...?
Je vous conseille de faire la connaissance de Jeremiah Johnson...
Certains disent qu'il est mort...d'autres disent qu'il ne mourra jamais...