un casting de comic book

Ce qu’il y a de bien avec l’adaptation au cinéma d’une série, c’est qu’on ne va pas s’ennuyer. Attention je dis « adaptation », je ne dis pas une série qui se verrait un épisode transposé au cinéma (ou un reboot, la plupart du temps) mais bien l’adaptation d’une série au cinéma.
Et dans ce cas-ci, il va falloir faire tenir 6 heures d’intrigues dans 2 heures de film plein écran. Ça débite du retournement de situation plus vite encore que le canadien des troncs de séquoias.
Et franchement, on se laisse mener et malmener d’un virement de situation à un autre.

Le casting est bon. Moi, j’aime beaucoup la puissance masculine qui émane de Russel Crowe. Et ici, il est excellent en journaliste irlandais porté sur la bouteille et le folk rock tendance Pogues (il faut bien qu’on comprenne qu’il est descendant d’Irlandais mais à la décharge du réal, ils ne l’ont pas habillés de vert, fait des oreilles en pointes et arrachés les dents de devants)
Il fera équipe avec une magnifique petite grognasse aux dents longues qui imagine faire de l’information sur le net, la malheureuse. Sur le net, on ne peut faire que du pr0n, c’est connu et d’ailleurs Rachel McAdams est adorable. (Heu… C’est quoi le rapport ?)(cherche pas, c’est ma critique)
N’oublions pas, pas encore Batfleck, Ben Afleck, le beau, le grand Ben Afleck à la mâchoire carrée qui même bridée est très bon.
Le film se compose d’une pléiade d’acteurs grandioses dont on pourrait citer Helen Mirren, Robin Wright Penn, Jason Bateman (Batfleck, Bateman : un casting de comic me direz-vous) et Jeff Daniel, pour ne citer qu’eux pour les autres, vas sur ImdB tu seras mieux renseignés.

Donc une intrigue qui virevolte, un casting d’enfer, ce film est donc une tuerie, le thriller du siècle.

Et bien non.

D’abord le Thriller du siècle c’est Michael Jackson qui l’a fait. Et pour ce film curieusement, on reste sur sa faim. Surtout à cause de la fin, je ne vous dévoilerai rien, mais qui tombe à plat et qui Pfffff !

Bref j’ai passé un bon moment mais c’est un peu comme la barbapapa, c’est bon mais c’est que du vent.