Film de Henry Levin, dont je n'avais vu que La Peine du talion (duel Holden-G Ford, pas mal), Le meraviglie di Aladino (co-réalisé avec Mario Bava, c'est beau -forcément, mais bof) et surtout l'improbable Gengis Khan (au casting de ouf...Omar Sharif (doublé par Georges Aminel) en Gengis, Françoise Dorléac (si si) en princesse mongole, Eli Wallach en général du cru, James Mason en mandarin...)
P.S. : Françoise Dorléac en princesse mongole qui lance des poignards...si si
J'ai du voir il y a trop longtemps, en N&B, "Voyage au centre de la terre", mais à revoir, un lendemain de réveillon ou un jour sans web.
Très agréablement surpris par ce "western" dont le pitch pourrait être parfaitement décliné dans un film noir, un péplum, un Johnnie To, un Fassbinder, un Bergman, un Kurosawa, bref du coté du cinéma qui fait pas rire.
Donc, on est sur les rapports père-fils, avec des méchants pas tibulaire mais supers méchants, une belle blonde, des chevaux, des montagnes...je spoile pas. Y'a la critique d'Ugly qui résume bien le truc.
C'est l'occasion d'apprécier à sa grande valeur, Jack Palance, moustachu et vieilli en cow-boy blaze comme un rônin, qui a comme rejeton un tout jeune Anthony Perkins. Il est top dans ce rôle, à coté Clint en Josey Wales, c'est ecstasy man.
Je découvre Elaine Aiken (née Elena Arizmendi en Espagne, réfugiée politique) qui n'a même pas de fiche Wikipédia mais qui tient la route. Elle doit être mieux en pas (fausse) blonde même si l'histoire ne l'a pas retenu malgré sa cocréation de l'Actors Conservatory ou ses cours chez Lee Strasberg...va comprendre...
Mention spéciale à la bande de vilains, y'a du lourd dont le jeune Lee Van Cleef, déjà vicieux et moustachu.
Bref, rien d'essentiel ou d'inoubliable mais un moment intéressant malgré des trucs assez classiques ou téléphonés. Rien que pour le casting. :-)