L'exposition un peu lente mais fine montre un couple qui s'engage dans le processus d'adoption d'un enfant de déjà neuf ans. Elle est suivie par une belle empoignade au sein de la communauté ; ce moment est le plus fort du film. L'épilogue abuse de l'ellipse. Il n'est pas sans intérêt paysagiste que cela se passe à Ushuaia, mais le décor n'a qu'une importance secondaire par rapport à la question traitée avec pertinence : qu'est-ce que l'école ? Une machine à intégrer ou à exclure ? Ce n'est pas si simple. Peut-être est-ce pour cette raison que Sorin a du mal à conclure malgré son engagement apparent en faveur du premier choix.
Créée
le 27 juil. 2019
Critique lue 495 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Joel, une enfance en Patagonie
Plus de 6 ans sont passés depuis Jours de pêche en Patagonie et l'on retrouve avec bonheur Carlos Sorin, un peu surpris quand même par un film plus engagé et moins minimaliste qu'à l'accoutumée...
le 13 juil. 2019
2 j'aime
2
Ce film raconte une histoire d'adoption peu commune, celle d'un enfant de 9 ans qui va chamboulé la vie de ses parents mais notamment des habitants de la ville où ils vivent. Le réalisateur a décidé...
le 8 mars 2020
1 j'aime
Aaah, la Patagonie ! Ushuaia, les confins du monde, les terres sauvages, le blizzard, les amérindiens taiseux et résilients, les baleiniers de Sepúlveda, tout ça, ! Mais aussi ses petites villes...
le 5 déc. 2022
Du même critique
Cette fois, comme souvent, Paul est à Montréal ; mais il est en prison, ce qui change un peu le " dispositif " (comme on dit à tout bout de champ sur France Culture). Une parenthèse de deux ans...
le 15 sept. 2019
7 j'aime
Ce film prétentieux et mal maîtrisé ennuie sans émouvoir ni distraire. Il faudrait savoir si le réalisateur souhaite nous parler de ce temple de l'élitisme qu'est le lycée de jeunes filles de la...
le 14 juin 2019
7 j'aime
1
Au premier abord, ce film est un peu au cinéma ce que sont les albums de Floch et Rivière à la BD : un exercice de style très soigné qui joue de l’ambiguïté entre un récit dramatique et une...
le 7 janv. 2019
7 j'aime
