Rien à voir avec celui de "Urgence".

La 3D ne sert à rien. En tout cas pour ce film. Je me suis souvenu avoir vu "John Carter" en 3D en levant un peu les yeux, voyant ainsi la liste "Certifié fausse 3D", établie par TEOX sur le côté de la page. Et là, je me suis vraiment rendu compte à quel point la 3D ne sert vraiment à rien pour la plupart des productions proposées au cinéma.
Cette inutilité s'avère importante, puisque le film "John Carter" compte beaucoup sur sa 3D pour se vendre, et attirer un maximum de spectateurs. Il est donc dommage que de plus en plus de films ne comptent que sur la 3D pour attirer son public, et non sur sa qualité cinématographique. C'est pitoyable.
A part ça, le film en lui-même est convenable, sans plus. L'immense bravoure de notre héros "Virginie", à savoir John carter (très drôle cette idée de faire appeler John Carter un long moment Virginie par les tharks), est très bien mise en avant, et lui apporte une envergure non négligeable. Les scènes d'actions sont assez impressionnantes, nombreuses, plutôt correctes. La bravoure du héros apporte d'ailleurs un plus à ces scènes d'action. Par contre, l'accoutrement de John Carter, qui ressemble fortement à celui de Musclor, n'est pas du meilleur goût. Les nombreux méchants sont détestables à souhait. Et puis il y a un peu de suspense.
Là où "John Carter" pêche le plus, c'est dans le scénario, dans l'adaptation. Ce n'est absolument pas fluide. C'est le bordel même. ça s'enchaîne très mal, il manque beaucoup de choses par rapport à l'œuvre d'origine, ça se sent. Certains passages sont expédiés à la va-vite (par manque de temps?), plusieurs facilités de scénario nous éclatent à la figure, c'en est parfois agaçant. "Ce n'est pas grave, c'est en 3D" doivent penser les producteurs.
L'adaptation est plutôt mauvaise, scénaristiquement parlant. Taylor "Kitsch" a été bien choisi pour son nom, car il caractérise bien l'ensemble. Mais sur le plan du spectacle, de l'intrigue dans sa globalité, et du héros en lui-même, il y a quand même de quoi se mettre sous la dent, sans atteindre des sommets.