13 ans après la sortie de Max Payne et 6 ans après la tentative catastrophique d'un film sur le personnage, voici enfin un film qui aura sur retranscrire l'esprit du jeu, au travers du personnage torturé de John Wick.
Background classique (ancien tueur à gage, sa femme vient de mourir, etc) et scénario simpliste à base de méchants russes, le déclencheur vient cette fois de la mort de son chien par le pauvre Alfie Allen qui continue d'enchainer les conneries comme son personnage de Theon Greyjoy dans GOT.
Tel Liam Neeson dans Taken, cette mort réveille alors chez ce bon vieux Keanu Reeves (encore très en forme pour ses 50 ans) ses réflexes d'as de la gachette et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il n'y va pas à moitié. Avec 1h30 de headshots, on pourrait vite tomber dans l'ennui et la démesure d'action. Mais là où ce film réussit son pari, c'est que les combats sont particulièrement bien filmés et chorégraphiés, dans des ambiances sombres mais variées (boite de nuit, hangar, quais, ...), avec un rythme qui ne s'essoufle pas malgré le manque d'épaisseur du scénario. Tout cela combiné rappelle les grandes heures du héros développé par Remedy Entertainment qui avait enthousiasmé toute une génération de gamers à l'époque.
Les acteurs font le job et le dynamisme et la lisibilité des scènes de gunfight font le reste. Sans être un grand film, Joh Wick remplit parfaitement son contrat, et c'est déjà pas mal.