Les rangs des services secrets britanniques ayant été décimés, le seul espion qui reste pour démasquer l’homme qui a volé les joyaux de la couronne est Johnny English (Rowan Atkinson), espion incroyablement gaffeur. Il se lance sur la piste du coupable, mais ses bourdes incommensurables vont rendre le chemin très difficile…
Ecrit par des scénaristes de James Bond, le film de Peter Howitt n’en est pourtant pas la meilleure parodie que l’on ait vue. Par la faute d’un scénario trop lâche aux entournures et d’un humour qui alterne entre le trop prévisible et le (très) mauvais goût, Johnny English n’arrive jamais à la cheville de son aîné Max la Menace (je parle de la série de Mel Brooks, bien entendu).
Pour autant, si on est pas trop difficile, on pourra réussir à trouver son compte face à une comédie certes gentillette, mais qui n’en assure pas moins son quota de sourires et de divertissement grâce à des situations souvent drôles et à Rowan Atkinson, plus clown qu’acteur mais à la présence efficace. On pourra toutefois déplorer qu’on ne nous permette à aucun moment d’y voir un grand film, alors même que son potentiel aurait dû nous y autoriser.
Notons qu'il serait toutefois très dommage de s'arrêter à ce premier volet, alors qu'avec Johnny English : Le Retour, Oliver Parker nous offrira, lui, un savoureux deuxième épisode, bien plus réussi.