"Johnny English : Le Retour" était une suite inattendue en 2011 de cette petite comédie d'espionnage sortie en 2003. 15 ans après, un troisième opus sort dans les salles de cinéma avec un budget tout aussi conséquent que le précédent. Mais qu'est-ce qui explique le succès de cette franchise ?
L'explication pourrait tenir en 2 mots : l'humour anglais. Un humour subtil, irrévérencieux, flegmatique et un brin absurde. Le seul humour où un personnage d'un autre temps (machiste, sûr de lui, narcissique, séducteur) peut faire des gaffes monumentales tout en restant d'une classe absolue.
Mais pour ce troisième opus, les scénaristes ont choisi de ne plus trop s'attaquer aux emblèmes nationaux du Royaume-Uni et de plutôt partir sur une critique de la société actuelle, dominée par les GAFA sans foi ni loi et par des politiques qui passent plus de temps à soigner leur image qu'à diriger le pays.
C'est l'occasion de se renouveler et de proposer de nouvelles vannes. Par exemple, Johnny English va confronter tout ce monde technologique à ses méthodes d'espionnage à l'ancienne.
De quoi rire encore une fois de bon coeur aux péripéties du personnage incarné par Rowan Atkinson. Serait-ce la meilleure parodie de James Bond ? Je le crois bien ! Et j'en redemande !