Sacheen Littlefeather est surtout connue pour avoir provoqué un tollé lors de la cérémonie des Oscars de 1973, lorsqu'elle est montée sur scène et a calmement refusé le prix du meilleur acteur décerné à Marlon Brando pour "Le Parrain".

À l'époque, elle était une jeune militante des droits des Amérindiens et une actrice en herbe lorsque Brando de le représenter aux oscars . Peu de temps après avoir quitté la scène , Clint "My god" Eastwood a mis les pieds (d'indien) dedans . Il s'apprêtait à remettre l'oscar du meilleur film ("Le Parrain") et v'là ti pas qu'avant de remettre ce prix , il revient sur le discours de Littlefeather tout en envisageant d'en faire une blague ... Ou du moins semble l’avoir fait : "Je ne sais pas si je dois remettre ce prix ... Au nom de tous les cow-boys abattus dans tous les westerns de John Ford au fil des ans. " ... Et bien sur , des rires et des applaudissements sont immédiatement venus après la remarque d’Eastwood.

Insulte envers Sacheen Littlefeather et les indiens d'Amérique ?

Clint "My god" Eastwood a toujours été une énigme dans le monde merveilleux d'Hollywood ...

Avec lui , on ne sait jamais si c'est du lard ou ...du dollar.

En tout les cas ,cela a soulevé les Oscars de 1973 dans la conscience publique... En 1976 Clint "My god" Eastwood réalisa "Josey Wells Hors la Loi" , abordant la guerre de sécession et tourné un an après le conflit du Vietnam ... "Josey Wales" s’ancre dans l’histoire (la guerre civile) et la géographie (des plaines du Missouri au désert du Texas) américaines ... Mais un an plutôt un metteur en scène du nom de William Allen Castelman réalise un film dont la 20th Century Fox fut présente comme son distributeur mais uniquement sur le marché étranger ..Ce film se joue comme un film B indépendant à petit budget qui était parfait dans des salles de cinéma de quartier ... Il évoque un vétéran du Viêtnam , amérindien (Victor Mohica) , retournant dans son village natale du désert du Nouveau Mexique ... Ces deux films (celui d'Eastwood et de Castleman) abordent le même thème : la vengeance ... Dans la vengeance d'Eastwood , il joue ce fermier (un sudiste démobilisé) qui s'est rallié à des sudistes pour venger la mort de sa famille est traqué par les yankees ...Il se refugie dans une réserve comanche , bientôt accompagné par d'autres exclus ... Dans celui de Castleman est tourné justement dans le conflit du Vietnam . C'est le grand-père (Frank DevoKa) du revenant du Vietnam , chef indien vivant dans une réserve (et qui a pour défaut le goulot de la bibine et la piquouze qui le rend dans un état pitoyable) , souhaite que son petit-fils retourne dans la réserve des indiens , pour qu'il prenne la relève ... Mais celui-ci , préférant se conformer au nouveau monde avec des règles qui ne joue pas en sa faveur..

Il faut dire que ce coin perdu est dirigé par un gros dur à cuire (Ralph Meeker) , un rancher, qui dirige et la ville tout en possédant chaque parcelle de terre des peuples amérindiens de la région et il a sa poigne des bouseux ultra-violents bossant pour son compte. Sans compter la présence d'un shérif "ambiguë" tenu par l'acteur David Canary (acteur que j'ai plus connu dans des rôles télévisuels que cinématographiques et par forcement que soit à la série "Bonanza" mais plutôt "Peyton Place") allié à cet indien dans la ville (tu crois pas que tu pousse le bouchon un peu loin là?) mais qui à la fois éprouve du mépris voire intimide ce vétéran du Vietnam (en traversant la ville de l'ouest au début du film , il est arrêté par celui-ci , qui ne cesse de le harceler pour qu'il quitte la ville -ça ne vous fait rien rappeler ? First Blood-)...

C'est plus compliqué que cela ... Le shérif et Johnny Firecloud partage un lien difficile ... Les deux hommes étaient dans l'armée ..Mais le shérif a été renvoyé de manière déshonorante pour... son orientation sexuelle ... Un secret qu'il aura bien du mal a gardé de retour au bercail en tant que shérif ...

Le retour de ce vétéran ne fait signe d'aucun signe de respect par sa population ( souvenez vous de la séquence entre Brian Dehenny et de sa rencontre des moins hostiles avec Sylvester Stallone dans "First Blood"- on est quasiment dans le même schéma avec les mêmes tensions qui règnent avec ses habitants) ... La bande-son est aussi à signalé composé par William Loose . Vous l'aurez compris , la chose va tourner vinaigre lorsqu'un soir , au bar du coin , les pas gentils personnes du gros dur à cuire humilieront publiquement le papy de John Rambo ..euh ... de Johnny Firecloud . De la , le Johnny , va leur faire rappeler qu'il n'a pas le "viet" pour rien à ces pas ces gens pas fréquentables ... Et la , oui , à la Rambo , il leur met une sévère correction , digne d'une séquence à la James West du "Wild Wild West"... Puis ensuite , arrive la logique qu'à son tour lui même n'en morde la poussière (ben oui , ils sont beaucoup plus nombreux- et oui n'est James West qui veut) , après que la police (toujours le même) intervienne tout en interrompant la rixe ...Et celui sera prié de déguerpir sur les champs avec son grand-père ..Et autant vous dire que le slogan du film ne ment pas sur le contenu du film : "Les Peaux -Rouges ne mordent plus la poussière ... Ils mangent juste la terre "... Johnny Firecloud est à la fois plus (+) que charrié (et c'est peu dire) par ce puissant rancher et ses suceurs (oui, vous aves bien lu ;Suiveurs; et trop doux pour ces gens qui ne sont vraiment pas fréquentables) au point qu'ils vont commettre le geste de trop :

Il se trouve que ce Rancher qui a la haine des indiens , a une fille (Christina Hart , wow, wow, wow, Jonathan Hart , wow wow wow , Jennifer Hart ...) ...Et si Joe l'indien (hello Mark Twain) est revenu au pays, c'est pour les beaux yeux de celle-ci qui fut autrefois son amant et décident de remettre le couvert... Mais voila que rancher rentrant à domicile surprend sa fille au mauvaise vie dans les bras de ce peau rouge ...Et naturellement, lui aussi vire rouge ...Et son sang (de blanc pour le coup) ne faisant qu'un tour , fait appelle à ses hommes de main pour s'occuper du cas de maudit peau rouge ..De là , ils l'emmènent dans la ferme , l'attache , et celui-ci se fait fouetter comme un nègre (bah ; au vu de mon avatar je peux bien me le permettre) par le rancher et le fait arrêter pour viol ...Mais ce n'est pas fini... Le grand-père vient réclamer la liberté de son petit fils auprès de ce mister tough guy , pour à nouveau se faire humilier ...Comment ? Le papy vas y passer , pendu haut et court (Clint ?)... Mais c'est toujours pas fini ... La petite fille de pépé (pas le putois et encore moins le moko) , la sœur de "Johnny s'en va t'en guerre " , va se faire violer par ces fils de péd** , et laissée pour morte . Johnny, lui va trouver un moyen de se faire la belle...

De la , Johnny se re-va t'en guerre , en y déterrant sa hache ,revêtant une tenue en mode "Ultimate Warrior" ... Du rouge (sera mis) , du rouge (sur la tamise) et du rouge (d'un sang impur abreuvera son sillon) ... À voir et à manger (de la poussière) pour cette série B .

Sacheen Littlefeather qui interpréta la sœur de cet indien de retour dans son coin de l'ouest américain , et l'institutrice de ce coin perdu ... Elle en était à son cinquième film ... En plus de leur thème vengeresse il y'a aussi d'autres formes de similitudes à ces deux assez films , traitant aussi des relations entre indiens et américains ... Contemporain pour Castleman mêlés entre rednecks et du statut des indiens vivant une dégradation ... Elle parle aussi de l'accueil "réservé" des vétérans du Viêtnam ... Westernien (si j'ose employer ce mot) de celui du réalisateur/acteur entourés de bannis (outcast) , d'un vieil indien philosophe et d'une squaw déshonoré (on va dire ça comme ça mais metoo le dirait autrement) , tout en oubliant pas des survivantes d’une famille de pèlerins venue du Kansas qui a été dépouillée par des bandits .

Et la justice appliqué par le héros du film de Castleman (le mot "justice" y est beaucoup évoqué de la part du héros face à cet allié d) ressemble à celle du "Death Wish" ,oui , mais plutôt la version roman que l'adaptation de Michael Winner , dont le scénariste Wendell Mayes avait pris plus que des libertés par rapport au livre de Brian Garfield . La justice rendu par cet indien elle , devient méticuleuse . Bien sur , ce genre de film est prévisible , avec peu de séquences d'action (la plus marquante reste la bagarre du bar) ; on est pas dans le même budget qu'un "Josey Wells .." ; on sait ce qu'on va voir aussi c'est un film à la grindhouse il peut aussi paraitre simpliste (ce genre de films sont projetés dans des petites salles de quartier , il ne faudrait pas l'oublier), aux intrigues comportant de nombreux raccourcis et autres invraisemblances et que seul David Canary tiens un rôle nuancé , mais le film y gagne par la réalisation , faisant penser à ces bonnes vielles séries des années 70 .. Et ça , ce n'est pas rien .


GnM
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le 28 août 2023

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