C'est avec impatience que j'attendais de "Joker", un film sur un personnage de la popculture aussi mystérieux que fascinant qui plus est porté par un auteur interprète de talent. Si je m'attendais à un film violent, noir et captivant je fus bien déçu.
Au visionnage du film on développe une certaine empathie pour le protagoniste, on finit même par l'apprécier. Un homme perdu dans une société qui ne veut pas de lui s'occupant de sa mère mourante; peu à peu il sombre dans la folie et ne fait plus qu'un avec le personnage du joker. Si toute cette histoire peut paraître intéressante on tombe dans un ennuie pendant une bonne partie du film, les scènes d'action se faisant attendre. On se demande si faire un film sur l'ascension vers la folie du joker était une bonne idée. Si le personnage est aussi mythique ne serait ce justement pas parce que la folie du joker n'a pas d'explication, ce qui est intéressant dans ce personnage ce n'est pas de savoir pourquoi il est comme ça mais plutôt le mystère qui entoure sa folie.
Peut-être suis-je trop rattaché à l'image d'un joker plus mûr, comme celle que nous avais donné Heath Ledger dans le rôle de sa vie. Même s'il faut relever l'investissement de Joaquim Phoenix dans le rôle de part sa transformation physique et son jeu d'acteur, je ne trouve mis à part ce point aucuns indices qui conduiraient à qualifier ce film de chef d'oeuvre.
Un film à voir par curiosité mais qui après ce premier visionnage ne mérite pas selon moi une telle attention médiatique.