Critique n°203
Critique de films n°110
Situation : Ah ça, on en a entendu parler de ce film... En soit, je joker est surement mon personnage de comics préféré, donc en soit je l'aurais vu, ce film ; mais toute cette médiatisation à bien attisé ma curiosité
Résumé : On a ici affaire à la décente au enfer d'un pôve gars pas adapté à la société qui va réussir à trouver sa place dans cette enfer qu'il va ramener avec lui en Gotham City
La ville : Gotham City est ici comme à son habitude, sale, casté, presque chaotique... Bref, très comics. C'est pas un mal, mais si cela n'avait pas était une adaptation d'un univers déjà existant, je pense que j'aurais tiqué, j'aurais trouvé cela tout much pour le ton, pour le style du film...
Genre les gosses au début avec cette pancarte ; alors je vis peut-être dans une grotte, mais cela me semble invraisemblable... Enfin, invraisemblable sauf pour Gotham bien sûr...
Les Personnages : Bon, déjà on a le Joker lui-même.
Premièrement, cette histoire que rire provoqué par une lésion cérébrale, je ne sais pas si c'est scientifiquement pertinent, mais l'idée est brillante.
En règle générale tout est gênant chez ce personnage, son rire, sa psyché, sa maigreur...
La mère ensuite, à ça... Autant je ne l'ai pas vu venir, autant rétrospectivement, cela ce sentais venir un peu
sa propre maladie mentale, son séjour à Arkam, son mensonge etc...
Par contre, on peut vraiment étouffer quelqu'un, comme cela, dans un hôpital, en plein jour ? Je sais que c'est les années 20 dans une ville dans la misère mais tout de même... A moins bien sur qu'il délire, et pense tuer sa mère...
Les Wayne, Thomas surtout, l'un des deux représentant de la caste haute de Gotham.
Il est détestable mais pertinent, ces interactions avec Arthur (Joker) sont logique en soit...
Le fait que la mère Fleck ait menti offre un élément de narration intéressante, mais c'est dommage, une origin story (même sans suite) où le Joker et le demi-frère de Batman, ça aurait été franchement pas mal !
Murray, pour finir, est l'incarnation critique des médias et de leur dérive, de leur esprit de spectacle, au détriment d'autrui. C'est vraiment une évolution intéressante car il commence en héros pour Arthur, pour finalement déclencher sans le savoir, désillusion sur désillusion jusqu'au fameux final qui va relâcher la pression et mettre le feu aux poudres.
Musique : Enfin, je ferais un rapide point, non-spoiler, sur la musique ; elle est très classique, elle va de soit, mais elle est très bien faite, cette envolée de violons graves qui souligne quand une décente à lieu, quand ce qui passe est problématique.
En conclusion : Un très bon film, je n'ai jamais aimé le terme film d'auteur parce que je ne vois pas trop ce que cela regroupe, mais je sens que ce film en est un...
Quoi qu'il advienne, c'est un film d'un style, d'un ton dont on a pas l'habitude pour des films de comics, est franchement c'est super, ça change !.
Ce film met mal à l'aise je pense que c'est aussi ça, ce que la Joker devrais provoquer...
Ultime point spoilant, le délire.
Arthur Fleck est délirant, cela se présente assez vite, mais c'est surtout confirmé avec sa non-histoire avec sa voisine...
Et suite à cela, tout événement, est soumis au doute, on ne sait pas ce qui est vrai où non (diégétiquement, j'entends ^^)
Et cela nous amène à la fin, où on finis par ce demander si tout, absolument tout n'est pas carrément un délire ou non...