A l'heure où la Warner/DC comics cafouille un max avec son dcverse, Todd Phillips, sous l'égide de la même Warner, nous livre cette œuvre majeur dans le domaine du comicbooks movie qui pourrait bien être son chef d’œuvre. Ce ''Joker'' se démarque assez clairement de ce qui a été créé jusque là vis à vis de la Némésis de Batman. En effet, jamais les origines du plus célèbre clown de l'histoire n'a été si clair. Et pour ce cas précis, se démarquer de l'histoire du personnage sert plus que bien le film.
Durant ces deux heures de métrage, pas de super-héros, et en soit pas de super-méchant non plus. On assiste simplement à la lente descente aux enfers, la chute dans la folie, d'un homme ordinaire. Sombre et violent mais aussi magnifique au milieu de la crasse d'une Gotham en pleine déchéance, cette histoire simple s'avère hypnotisante et mène le spectateur jusqu'à une fin jubilatoire m'ayant rappelé le final de ''Fight club''.
Une chose est sûr à la sortie de ce visionnage, cette ''adaptation'' d'un comic book est l'une des meilleures du genre, bien loin de la soupe marvelesque quotidienne et de sa pâle imitation servis par la Warner. Il ne reste qu'à espérer que celle-ci tire les leçons de cette expérience incroyable: Comme l'avait montré la trilogie ''Dark knight'' en son temps, l'univers DCcomics n'est jamais aussi bon que quand ils plongent dans la noirceur.