Parce que soyons honnête deux secondes, il n’y a pas de réalisateur aux manettes ! La mise en scène est soit absente soit gênante avec en point d’orgue une magnifique scène de danse contemporaine sous champi dans un chiotte crade. Oui parce que chez les pauvres c’est sale, il y a des graffitis et des poubelles alors que chez les riches c’est propre parce qu’ils ont les moyens de payer des femmes de ménage. Le propos pseudo gauchiste du film est à gerber, c’est un prétexte à flatter le populos. « Regardez, la machine à rêve se préoccupe du sort des plus démunis » tout en proposant un pamphlet victimaire où c’est pas de ma faute, c’est à cause la société/des riches/de ces traders de Wall Street mal polis/ !! Quel propos intéressant sur la précarité !! On remballe ses gros sabots et on laisse faire Bong Joon-Ho. Ce film denote une incompréhension totale de ce qu’est le personnage du Joker, mauvais, complexe, immoral. A la place on a ici un Joaquin Phœnix qui s’agite pour la statuette, rempli de douleur et de daddy issues...
Un film sur le Joker c’est une idée géniale mais la prochaine fois merci de confier la réalisation à Lars Van trier ou Tarantino qu’ils nous fasse un film bien dérangeant, ou une comédie musicale déjanté et gore.