(...) A défaut d’être l’actioner bourrin attendu, JOKER se dresse plutôt comme un polar dramatique qui prend le temps de poser une ambiance et de présenter son personnage qui devra faire face à différentes épreuves. Las Vegas a beau être une ville éminemment lumineuse et étincelante, Shelly Johnson opte pour une photographie sombre mais sublime qui insuffle à la ville et au film une aura particulière mais fascinante. Contrastée, ambivalente, aigre-douce, ces qualificatifs visent la ville du péché autant qu’ils visent Nick Wild : un homme solitaire mais travaillant au service de ses semblables, une personnalité noyée entre espoirs et désillusions, un homme vraiment très habile avec la violence bien qu’il rêve d’un quotidien plus harmonieux à bord d’un bateau en Corse, sans compter son addiction aux jeux d’argents et son goût pour la vodka citron ! Jason Statham comme à l’accoutumée transpire la classe et livre une interprétation convaincante et charismatique de cet homme piégé dans ce que représente dôme de Las Vegas et qui, pour pouvoir s’en sortir une bonne fois pour toute, va devoir jouer sa dernière carte lors d’une partie qui ne sera pas de tout repos (...)
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