Très beau film aux superbes images, adapté du roman éponyme de Richard Bach, "Jonathan Livingstone le Goéland" raconte l'histoire d'un goéland pas comme les autres qui, dans sa vie, n'a qu'une seule passion : voler. Normal, me direz-vous, pour un oiseau de vouloir voler ? Oui, mais pas voler pour juste trouver sa nourriture, non, Jonathan, lui, veut voler pour voler et aller toujours plus haut, toujours plus vite et être libre.
Il s'apercevra bien vite que son comportement lui vaudra d'être banni par les siens. Et Jonathan se retrouvera condamné à l'exil, seul, mais sans peur ni colère, n'en poursuivra pas moins sa longue quête de connaissances. Il sera seulement triste de ne pouvoir les partager, jusqu'au jour où il va rencontrer des amis. Jonathan va alors découvrir un secret capital : briser les chaînes qui emprisonnent son corps pour libérer sa pensée.
Vous l'aurez compris : "Jonathan Livingstone le Goéland" est un conte philosophique. Une quête de savoir et d'amour où chaque pas nous pousse sans cesse à repousser nos limites pour découvrir qui l'on est et pourquoi l'on est fait. D'où la dédicace, au début du film, "Au Jonathan Livingstone qui sommeille en nous".
Une très belle métaphore de la vie qui nous incite à toujours nous dépasser dans tout ce que nous entreprenons et de poursuivre nos rêves, quel que le soit le prix à payer pour cela, fusse au détriment de sa réputation et de subir les moqueries des autres, voire la haine. Un film qui nous pousse à être soi-même, tout simplement.
Le tout servi par une superbe photographie et des images spectaculaires dans une ambiance musicale envoûtante signée Neil Diamond.